samedi 12 octobre 2013

Kürbisfest. Kézako ?

// Par Môman

Durant le week-end du 5 et 6 octobre dernier se tenait la 14ème édition du Kürbisfest de Schöneberg (quartier aux bâtiments bourgeois situé à l'ouest de la capitale et qui, historiquement depuis 1920, abrite le "village gay" localisé autour de Nollendorfplatz).

Un article d'une française expatriée m'avait vanté les mérites de ce festival de la citrouille et je nous ai persuadées d'y faire un saut le lendemain.

Nous avons chaussé nos in-lines pour la première fois sur Berlin et avons parcouru les 5 kms de faux-plat, en longeant l'ancien aéroport de Templehof reconverti en immense parc, qui nous séparaient de notre objectif : Akazien & Belziger Straße.

Sur place, nous avons difficilement réussi à nous frayer un chemin tant la foule était au rendez-vous.
Ce festival de la courge, que je qualifierais plutôt de marché tout court, m'a un peu déçue notamment parce qu'on y trouvait plus de produits sans rapport avec son sujet que le sujet lui-même.

C'était néanmoins l'endroit idéal pour acheter et déguster des cucurbitacées sous toutes leurs formes : macarons, gâteaux, pâtes à tartiner, confitures, lasagnes, quiches, soupes... De quoi satisfaire toutes les papilles gourmandes.
C'était également l'occasion rêvée pour dénicher la plus affreuse Halloween-Kürbis, le plus kitschissime bonhomme de citrouilles ou encore la plus ridicule des compositions (et je laisse le champ libre à votre imagination sur ce dernier point).




Quant au reste des stands, la plupart concernaient des produits alimentaires typiques allemands à l'odeur alléchante (saucisses, charcuterie, pomme de terre) ou plus originaux à fabrication locale (sauces, huiles) ainsi que les classiques des marchés (sacs, babioles, cailloux, moumoutes affreuses).

J
'ajouterais bien quelque chose à propos des manèges et de la barbe à papa qui ont hameçonné les enfants en masse ou bien encore du groupe de rock nommé "110" dont le répertoire musical joué en live était composé de classiques français méconnaissables mais en fait je pense avoir assez langue-de-puté.

Je suis assez dure dans mes propos alors qu'en réalité j'ai beaucoup apprécié cette virée dominicale avec mon amoureuse. J'ai adoré la découverte de quelques coins de rue ensemble, l'ambiance un peu psyché que profère le brouhaha d'une foule à la langue inconnue, les couleurs automnales qui ont toujours fait pétiller mes yeux, la fraîcheur de la fin de journée qui tombe et le retour à la maison autour d'un café et d'un chocolat chauds.

Oh ! Et avec ce come-back aux choses positives, je ne peux que vous parler de notre découverte ; d'un étal à l'allure vieillotte qui nous a absorbé quand ses effluves délicieuses de friandise qu'on fait cuire autour d'un rouleau se sont faufilées dans nos narines. Nous avons alors croisé le regard du Feuerkringel, gâteau du Moyen-âge, constitué d'une pâte à gâteau caramélisée au four puis roulée dans du sucre, de la vanille et des amendes avant d'être servi chaud.
Je mourais d'envie d'en goûter un, ma conscience me l'a interdit. Si j'avais connu son origine et sa rareté sur le moment, j'aurai obligatoirement cédé à la tentation.

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