dimanche 9 mars 2014

"Le cycle de la vie"

 

On a passé notre vendredi après-midi à réparer des vélos. Quand je dis "on", ce n'est en fait que Môman. J'ai pas eu l'autorisation de m'intoxiquer avec la graisse, noire de crasse, qui se serait probablement emmêlée dans mes poils. Ça me va. J'étais là quand même à me baigner dans les rayons de soleil prendre des notes digne de l'élève studieux que je suis.

Avant, on n'avait pas de vélos. "Mais, ça, c'était..." une blague beaucoup trop prévisible car je viens de la lire sur vos lèvres. Uhuh !
Maintenant, on en a deux.



Durant la période de noël, lorsque nous étions sur Bordeaux, le Papadkloé nous a offert une vélo pliant qu'on a pu caser aisément dans la voiture bein qu'elle était de nouveau blindée d'affaires personnelles, délaissées par obligation lors du premier voyage, et de 3 covoitureurs et leurs bagages.


Ce vélo de ville, idéal pour les courts trajets, est le meilleur contorsionniste dans son domaine. Les circassiens n'ont qu'à bien se tenir...
Par contre, on a eu beau essayer, impossible de rivaliser avec les allemands sur les pistes cyclables. Ils nous ont tous fumés, 'foirés !
Il avait besoin d'une petite remise en forme en fait :
- les freins n'étaient par réglables malgré toutes nos tentatives : les ressorts qui permettent de régler le centrage des patins de frein (en 3 minutes top-chrono) avaient sautés ;
- le pédalier était coincé sur le plus petit pignon : câble mal positionné, butées et vis mal réglées, pédalier grippé ;
- chaine qui claquait tous les 3 coups de pédales : maillon grippé.
Avant qu'on comprenne l'origine de tous ces problèmes, Môman a eu le temps de faire chauffer son café 3 fois.

Et l'autre vélo, il vient d'où ?


On est des addict' du groupe Free Your Stuff Berlin sur Facebook. Comme son nom l'indique, tu peux refiler des trucs que tu veux plus à des gens qui en ont potentiellement besoin. C'est comme ça que Môman a trouvé un VTT tout suspendu gratos vendredi matin. D'ailleurs, en se garant pour le récupérer, elle a presque écrasé un type qui roulait comme une fusée sur sa voie dédiée. Môman était engagée bien avant lui mais j'ai du mal à savoir qui est le chauffard des deux. Oh et puis osef, il est pas mort.


Ce vélo aussi a eu besoin d'une remise en état. Il a servi d'étagère à toute la poussière du cagibi qui lui servait de maison pendant une période indéterminée mais longue. Bien aimable de sa part mais c'était un vrai cochon ! Les menues réparations ne sont pas terminées car la nuit tombait mais voici ce qu'il a subi ou ce qu'il reste à faire :
- Régler les freins - check !
- Regonfler le pneu arrière et vérifier qu'il ne soit pas crevé (ça tient pour le moment) - check !
- Libérer la chaîne de ses 2mm d'encrassement de part et d'autre - check
- Retendre les rayons pour dévoiler les roues - à moitié check !
- Installer un câble pour le dérailleur avant (pas obligatoire mais plus confortable) - pas du tout check !

 
Et puis, il fallait les graisser un peu.
On n'avait pas de WD40 sous la main mais le Papadkloé nous a refourgué quelques bidules d'huile, de graisse et autres camelotes encore empaquetés. Ça tombait bien !

Rien que pour le côté kitsch des emballages jaunis mais préservés depuis des dizaines d'années, ça nous a fait de la peine de devoir les ouvrir.

Par contre, ça mérite un zoom sur image car c'est collector.


"La boîte qui râpe", "4 francs 50", "Rustines", "Première marque française" et la charte graphique du packaging old school, y'a pas à dire, les produits français ont un charme fou !


Et parce que je sais que vous en rêviez, TF1 l'a fait pour vous et je suis votre messager. Voici leur reportage sur l'origine de la marque Rustines. Amen.

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Et pour celles et ceux qui n'auraient pas saisi la référence hautement historique et culturelle du titre de mon article, ceci est mon cadeau pour remédier à votre manque de savoir impardonnable. Ne me remerciez pas, c'est moi.

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