samedi 9 août 2014

La terrasse : le revers de la médaille

Terrasse privative


Habiter au rez-de-chaussée et avoir une terrasse privative donnant sur la cour de l'immeuble, sans voiture pour me faire peur, c'est tout de même la classe.
Non seulement je profite de la maison mais je peux aussi me prélasser sur le salon de jardin ou me vautrer sur les pavés de la cour. Avoir le choix, c'est la vie.

Notre Amazonie à nous <3

Môman fait pousser des plantes, des fruits et des légumes quand ça veut bien et des herbes aromatiques pour que "ça fasse plus de verdure et de couleurs".
Je trouvais pourtant que la haie de troènes était suffisante bien qu'elle ne sente pas aussi bon que la menthe et le basilic. Rien à voir, et alors ?
Le hic, c'est que les plantes ça fait pousser les araignées. Et d'après M'man "les araignées ça saute, c'est fourbe, brrr...".
Quand Juno est dans le coin, elle les croque en disant que c'est comme les mouches "ça chatouille sur la langue et Schpaf ! ça bouge plus". Faudrait que j'essaie mais j'suis bien là, couché, non ?

L'orientation est plutôt est-sud. L'ensoleillement est à son plein uniquement aux alentours de 10h30-11h. La hauteur des immeubles de 5 étages et la prestance de l'érable plane au faux tronc de platane de 20-25 mètres jouent aussi un rôle de pare-soleil. Par chance, l'arbre à été élagué de notre côté durant l'hiver.
Le seul avantage de cette ombre, c'est qu'elle nous protège de la canicule très fréquente dans ce pays n'est-ce pas. Bref, on ne suffoque pas, on respire.

Pollution olfactive


Tiens, en parlant de respiration, ça me fait penser à une autre problématique.
Qu'est-ce qui est généralement noir, en fin de vie mais toujours renouvelé, a une odeur répugnante, est entassé dans un coin malpropre et qui est pourtant nécessaire à l'hygiène au quotidien ?
Indice : Son papa était français.
Réponse : La poubelle.
Notre cours d'immeuble abrite forcément un local à poubelles. 
A vrai dire deux car les restaurants de l'angle ont le leur. 
Oh, et comptons plutôt trois car la cour voisine a le sien jouxté à notre terrasse.

"Local" ou "cabane en bois" plutôt...

On comptabilise donc environ 30 containers pour faire des parties de cache-cache de folie de déchets courants, organiques, plastiques, verres blancs, verts et bruns, cartons et petits électroménagers répartis dans ces abris.
Laissez macérer 2 jours sous une température élevée, sortez prendre un bol d'air frais sur la terrasse et respirez à pleins poumons.
Verdict ? Ouais, moi aussi j'ai failli vomir des mouches et des asticots qui dégorgent des poubelles mais là, ça devient crade.
Heureusement, comme je le disais plus haut, la chaleur c'est pas permanent et les poubelles sont vidées régulièrement. 
Ça, c'était pour la face cachée de la terrasse au rez-de-chaussée. 


Barbec' party


Par contre, histoire de profiter des avantages qu'offre notre terrasse, on se permet quelques expérimentations lorsque la qualité de l'air n'est pas asphyxiante.
Une idée ? Un barbecue ? Ouais !
Croisons les doigts pour que les voisins n'appellent pas les pompiers parce qu'on les enfume...
Ou que les flics ne débarquent pas parce qu'on a enfreint la sécurité nationale du quartier...
Ou qu'on ne reçoive pas un avis d'expulsion de notre agence parce qu'on est des criminels dangereux..

On a donc testé le barbecue clé-en-main.
2,50 € au supermarché, 1 allumette craquée, 15 minutes pour que les boulets de charbon se transforment en braises et 1h15 environ de temps de cuisson. Très satisfaisant pour 2 personnes nous 4.
Ce genre de barbecue minute, c'est un peu l'accessoire indispensable ici. Tous les parcs de la ville possèdent un espace "grillades autorisées" où chacun peut faire son barbec' dans l'herbe.
Tip top les pique-niques du dimanche entre potos, ouech !

Juno, cette naïve très intriguée, a passé toute la soirée le regard perdu dans les flammes. Elle rêvait peut-être de croquettes grillées qui sait. Moi, j'préfère le saumon.


Et sinon, vous avez déjà vu un chat manger un épis de maïs et se nettoyer les incisives au fil dentaire ? Ouais bah, moi non plus.